Réponses Photo aime bien poser des questions sur ses couvertures ! Cette quatorzième édition vous interpelle donc : « pourquoi pas l’argentique ? ». Jean-Christophe Béchet dans son édito identifie quatre familles d’argentistes (argentiques ?) : les traditionalistes, les gourmets, les iconoclastes et les branchés. Autant d’approches différentes que l’on retrouve dans les portfolios qui jalonnent ce numéro.
Au delà de ces portfolios très variés et des interviews qui les accompagnent, les trois experts film de la rédaction Philippe Bachelier, Claude Tauleigne et Jean-Christophe Béchet ont recensé et répondent à 13 questions qui reviennent régulièrement. Ce HS explore les trottoirs du boulevard Beaumarchais à Paris, surnommé « Boulevard de la Photo », vous comprendrez pourquoi après avoir découvert toutes ces adresses qui réjouissent les photographes — en particulier les argentistes.
Ce numéro sera lancé lors de la foire de la photo à Bièvres (vous pourrez le trouver sur le stand de Réponses Photo et échanger avec JCB sur ce thème), il y sera un compagnon précieux avec son guide d’achat des meilleurs boitiers argentiques. Et pour une fois voilà un guide qui ne risque pas de se démoder dans les six mois !
Mais je suis tout à fait d’accord ! J’attendais un dossier comme ça depuis longtemps !
Super!
Je vais aller l’acheter tout de suite.
Je ne fais que de l’argentique depuis 5ans. J’aime pas les reflex numériques (trop de boutons etc…), j’y comprends rien. On veut juste régler l’ouverture, le temps d’exposition, et connaitre la mesure de la lumière… impossible de faire ca simplement sur un numérique!
Malheureusement, mes proches vont m’offrir un reflex numérique pour mes 30ans… va falloir que je m’y fasse.
@Alex : on peut utiliser un reflex numérique, comme un argentique (vitesse, diaph, iso et même mise au point à l’oeil, si vous voulez).
Pour moi, les avantages du numérique (une photo visible sur PC en 30 secondes après la pose, et imprimable 1 minute plus tard, le tout sans s’isoler dans une pièce noire ; et des déchets à la prise de vue, sans un euro de gaspillé, qui favorise l’audace photographique) sont irremplaçables.
A mes yeux, l’argentique n’a de sens que pour un rendu particulier, qui ne me semble exister qu’en 6×6 — et à cet égard un Hasselblad 500 a toujours été impayable avant le numérique, et est accessible à l’heure actuelle en occasion.
Il va de soi que j’attends le numéro spécial avec impatience..
@christian: Mais je n’ai pas dit le contraire. Juste que la multitude de boutons sur les reflex numériques ne rend pas la chose intuitive pour qui n’a manipuler que des reflex argentiques complètement manuel. Personnellement on m’a prêté une fois un reflex numérique, j’ai été incapable sans qu’on m’explique de le faire. Évidemment en mode full auto, il suffit d’appuyer sur le bouton.
Et pour l’approche de la photo argentique vs numérique je pense qu’il y a une réelle différence (et je ne parle pas du rendu). Le fait de n’avoir qu’un nombre de pose limité en argentique avant de devoir changer de film, le fait que chaque film coute de l’argent, que le développement coute de l’argent, qu’on n’ait pas le résultat instantanément,… tout cela change l’approche de la prise de vue. Je pense qu’en prise de vue argentique on est tout de suite plus réfléchi, alors qu’en numérique on a plus tendance à prendre une photo, vérifier le rendu/cadrage sur l’écran arrière de l’appareil, et refaire une/des photos pour corriger ou être sur d’avoir la bonne/meilleurs image, le reste ira à la poubelle, ca ne coute rien.
Pas encore chez mon kiosquiste mais vous ne perdez rien pour attendre bande de sagouins !
Torturer les pauvres photographes qui pensaient pouvoir enfin photographier en paix avec un système numérique et qui vont à cause de vous devoir se poser des questions existentielles sur le pourquoi dans le geste et le comment dans l’attitude.
Je suis comme beaucoup je ressort de temps en temps un boitier en 135 avec une bobine histoire de pouvoir ensuite aller saluer le maitre tireur à Montpellier qui en sort la quintessence malgré mes approximations.
Il faudra d’ailleurs que je me décide à lui amener trois bobines faites en 120 avec un brave Bronica !
Je me souviendrais toujours l’air ahuri le week end dernier de quelques compagnons au demeurant excellents photographes et même parfois exceptionnels mais venu à la photo au temps du numérique lorsqu’ils m’ont vu me battre avec les chargeurs et même leur air navré lorsqu’une bobine s’est coincée dans le chargeur alors que les sauteurs du pont du diable se lançaient leurs défis
Évidement j’avais en recours le dernier numérique dans le coup et les photos sont bonnes la aussi et de loin mais quel suspense à attendre le résultat du film de 120 car il y en aura de bonnes la aussi mais tellement plus précieuses.
Je rajoute juste pour polémiquer un peu que je trouve les tirages et les scans d’un cliché de 120 plus fins que les fichiers de mon D700 il faut rajouter pour être dans le vrai: quand il sont réussis, car il faut admettre que ces capteurs modernes offrent une étrange latitude dans les expositions tout en étant assez étroit en dynamique.
D’ailleurs le travail de préparation d’un déclenchement sur une scène qui durera une fraction d’instant dans un cadre aux lumières violentes et à la fois sombres, les gorges de l’Hérault, vaut obligation sur un Bronica mais rappelle à l’esprit quelques procédures de base qui sont en fait les mêmes sur un numériques et dont la connaissance permet d’oser les préréglages en manuels et oblige à comprendre le cheminement mental des sauteurs avant de se lancer subitement dans le vide de telle manière que aucun automatisme ne faira le boulot à votre place.
La photographie argentique selon moi n’est pas seulement un choix limité à des aspects techniques, mais à une attitude critique contre le tout informatique.
Il reste que la position de Réponse Photo est sur ce point ambivalent car ce support commercial favorise le numérique et ses composants idéologiques.
Réponses Photo, au vu de son travail très consensuel se contredit malgré la présence de ce numéro spécial qui ne rend compte à mon sens que d’une simple ventilation marketing d’un magasine techniciste n’ayant aucune ligne éditoriale.
Magazine et non pas magasine, á moins que le lapsus ne renvoie dans ta critique vers une revue qui heberge aussi un catalogue.
Mais trève de boutade,comment peux tu ainsi affirmer sans develloper avec des arguments bien entendu,une position qui dite ainsi est seulement dèblaterer?
Doit on dédaigner l’art de la peinture á l’huile puisque l’aerographe fait plus et plus vite?
Tu as une position que j’ai entendu mille fois, celle qui consiste pour un adepte de l’argentique à dédaigner la technologie qui lui précède parce qu’elle est avant dans le temps. MAis la technologie numérique n’est pas une nostalgie de plus, ni une critique en bloc du « numérique ». Je te conseil si tu as le temps de lire le petit texte post mortem de Jean Baudrillard Pourquoi tout n’a-t-il pas déjà disparu, où il explique une situation technologique, une ‘hégémonie » hyper-réalisée, auxquels tombent la plupart des gogos new age. Je visais à travers le texte juste Réponses photo qui développe toute l’année des positions numériques, très axées sur la technique et secondairement sur un art numérique (qu’on ne voit toujours pas apparaître), magazine n’ayant aucune position politique… disons que leur position est complètement intégrée au marché, et que leur « test » les font en meme temps vivre par la pub que leur rapporte leur commanditaire. Nous les photographes argentiques ou numériques leur servons de faire-valoir.
Tu as une position que j’ai entendu mille fois, celle qui consiste mais dans un sens inverse lorsque tu me parles de la possibilité pour la peinture à l’huile d’avoir son actualité, ce qui semble bien confirmer un regret ou une méconnaissance de la place de la peinture aujourd’hui au sein de l’art (et non du marché) ou des peintres réduits pour la plupart à des excentriques bohèmes sont à peine perçus. Un adepte de l’argentique dédaignerait la technologie qui lui précède parce qu’elle serait positionnée avant dans le temps, un adepte de l’aérographe dédaignerait l’huile parce qu’elle prendrait plus de temps (comme l’argentique du reste qui prends nettement plus temps que le numérique). Mais la technologie argentique n’est pas une nostalgie de plus, ni une critique en bloc du « numérique ». Je te conseille si tu as le temps de lire le petit texte post mortem de Jean Baudrillard Pourquoi tout n’a-t-il pas déjà disparu, où il explique une situation technologique imprimant la pensée même des « opérateurs » d’un système Digital, une ‘hégémonie » hyper-réalisée, auxquels tombent la plupart des gogos new age. Je visais à travers le texte auquel tu demandes plus de précisions Réponses photo, qui développe durant toute ces années des positions numériques, très axées sur la technique mais secondairement sur un art prétendument numérique (qu’on ne voit toujours pas apparaître), magazine n’ayant aucune position politique… disons que leur position est complètement intégrée au marché, et que leur « test » les font en meme temps vivre par la pub que leur rapporte leur commanditaire. Nous les photographes argentiques ou numériques leur servons de faire-valoir.
Peut-être comprendrait-on mieux l’argumentaire s’il était exposé avec des vraies phrases ?
j’écris un peu vite…mes phrases son alambiquées je le sais,
mais ton argumentaire personnel est quasiment absent et j’ai plutôt affaire à ton jugement personnel, qui est condescendant.
Que veux tu discuter, quel problème?
tu demandes : Doit on dédaigner l’art de la peinture á l’huile puisque l’aerographe fait plus et plus vite?
L’aérographe, désolé de te dire, c’est plutôt désuet et inexistant, il s’agirait plutôt d’aérographe virtuel, celui qu’on utilise avec les outils de Photoshop.. et c’est ici que je voulais en venir, ceux qui est donné comme accessible à l’outil original via l’informatique comme « outils » n’est que virtuel. C’est cela qui te dépossède du geste ou du savoir faire lié à cette discipline. Je voulais juste te dire cela, je ne me place pas sur un terrain esthétique ou artistique, où tu as voulu aller, mais sur celui technologique et idéologique…
à ce qui est donné comme accessible(rire)
…Et l(informatique n’est pas un outil, car l’outil est directement lié à la main. L’intermédiaire informatique se substitue à l’outil, ce qui nous fait les « opérateurs » des logiciels qui exercent des « gestes » à notre place, beaucoup plus proprement, efficacement, avec tous les repentirs possibles, sans que cela ne semble poser de problème. Résultat, tout le monde fait la même chose alors que chacun croit être original.
C’est de cela dont je voulais faire état. résultat, un magazine comme RP n’est plus capable d’avancer la moindre connaissance artistique, car il reste dépendant des prouesses et des effets spécieux si on peu dire, des logiciels. On est dans une orgie technologique de communication qui ressemble au Rococo, très formel, redoublant d’effets, mais pauvre en singularité;..
Ouf…
Indfrisable:
Je te propose de reprendre la lecture de ce billet ainsi que de ses commentaires au début et tu constateras que personne n’a proposé de réponse fermée.
J’apporte une réponse critique et tu prétends qu’elle est fermée, encore un jugement, mais rien sur le fond du problème..
Sur la relecture, ton texte est décevant… idées préconçues, écriture littéraire mais pensée discutable, tu n’apportes rien à l’enjeu qui est beaucoup plus large que celui des images
« pourquoi pas? » On a pas attendu le feu vert de Réponses Photo pour faire de l’argentique. Il vaudrait peut-être mieux laisser l’Argentique dans son aspect occulte pour ne pas le laisser ravaler au marketing dont Impossible Projet incarne l’ arnaque. ‘
@indfrisable : j’ai lu « Pourquoi tout n’a pas déjà disparu », il y a quelques années : il est clair (si j’ose dire, en parlant de ce texte) que, si Jean Baudrillard avait en son temps, percé les secrets de la « Société de consommation », il est passé à côté des spécificités toutes relatives de la numérisation de l’image.
Pour le reste, je ne sache pas que « Réponses photo » soit acheté pour des positions politiques quelconques ; malgré cela, les édito de quelqu’un comme JCB me paraissent assez lucides…
Certes, ce type de magazine s’appuie en partie sur l’évolution des techniques pour se renouveler et donc continuer à se vendre (comme tous les magazines consacrés à nos loisirs modernes ; selon un mécanisme, qui part en vrille, inauguré dans le monde de l’informatique) : de vous à moi, je me sens à la fois attiré par les articles consacrés aux nouveau matériel.. et écœuré par moi-même de l’être.
… mais nous ne sommes pas obligés d’acheter ce magazine, ni quoi que ce soit (sous réserve du matraquage publicitaire, infiniment plus pervers pour d’autres types de consommation) et il y a pire consommation que celle qui tourne autour d’une pratique telle la photographie.
Allez en paix.
Et voila c’est fait
Raymond Depardon a eu l’insigne honneur de fixer le portrait du président de tous les Français.
Pourquoi mentionner cela ici ?
Parce qu’il a fait le choix de ne pas utiliser d’appareil numérique.
Cliché garanti cinq ans.
Toujours pas de numéro spécial à Montpellier dans mes trois ou quatre bureaux de presse habituels. Est ce normal et si oui quand peut on espérer mettre la main dessus ?
Bon ben voila, je viens de tester mon K5 avec l’un de mes anciens objectifs. Résultat: impossible de l’utiliser sans me renseigner sur comment régler le boitier (il faut aller dans des sous menus de sous menu pour dire qu’on veut autoriser les bagues de diaph,…). Le manuel d’utilisation fait 500 pages (y a que le francais!).
Je pense vraiment que l’air numérique complique tout! Impossible d’avoir un boiter reflex numérique où on réglerait ce qu’on veut, sans avoir à se prendre la tete??? (comme sur un vieux K1000 par exemple?).
Et bien moi j’utilise les 2…un k5 et plusieurs argentiques, du Polaroïd 195, lubitel, reflex…etc ça dépend de mon humeur et de ce j’ai envie de photographier. Si j ai un sujet précis j aime bien l’argentique: besoin d’être concentré et declenche que quand on est sur. Sinon pour la recherche photo, y a pas mieux que le numérique !
Et bien moi j’utilise les 2…un k5 et plusieurs argentiques, du Polaroïd 195, lubitel, reflex…etc ça dépend de mon humeur et de ce j’ai envie de photographier. Si j ai un sujet précis j aime bien l’argentique: besoin d’être concentré et declenche que quand on est sur. Sinon pour la recherche photo, y a pas mieux que le numérique !
@youenn : je vous donne raison ; deux fois raison, même 😉
Juste pour savoir si je suis fou… avec mon 28mm sur argentique, j’ai un grand angle (28mm) et donc des déformations. Je le mets sur le K5, ca devient un 42mm (ca crop au milieu, il y a un facteur de 1.5), mais j’ai quand même l’impression que ca déforme autant l’image?
Est ce les même déformations qu’avec un 42mm sur argentique ou les meme qu’avec un 28mm sur argentique (je crois n’avoir jamais lu quoi que ce soir sur ce sujet, mis à part cette histoire de crop / facteur dû au capteur apsc)?
Je tente encore un commentaire pour dire mon plaisir à lire le numéro sur l’argentique de Réponse Photo
2nième tentative mes posts passent ils ?
Sur deux billets j’ai eu des couaces
HElp !
Tout parait « in ordnung » Merci Phillipe
Et surtout merci de m’avoir alerté je vais à nouveau avoir le plaisir de commenter sur ce blog.
Ah ben, voilà où vous vous trouvez. 🙂
Voilà ce qui m’arrive quand on sort un tel numéro !
J’ai été acheter hier, un Ilford HP5 Plus pour mettre dans mon X700. Je vais resortir mon fabuleux Canon EOS 5 en même temps.
Dire que j’ai acheté ces deux merveilles moins de 100€ et le Minolta était accompagné de toute la gamme d’objectifs, plus filtres, plus flash, plus flash esclave, pare-soleil, etc…
Et moi je viens de récuperer trois rouleaux de Portra 400 en 120
Un peu de déchet pour cause de mauvaises manips, on perd vite les habitudes, et surement trois bons trucs sur les vingts scannables.
Si le sauteur du pont du diable sort au scan comme il promet en visualisant rapidementle négatif il fera à coup sur la pige sans complexe à d’autres clichés de la même session faits au D700
Y-a-t il des problèmes d’acheminement du RP hors série jusqu’aux revendeurs de presse? cela fait déjà 10 jours que je fais le tour des presses habituelles où je vais me fournir en magasine photo et impossible de trouver le hors série! je sais bien que la région picardie n’est pas la plus attrayante vu de paris, mais il y réside tout de même quelques passionnés de photo…
Les hors-série RP ont un tirage inférieur aux numéros classiques, ils sont donc distribués dans un plus petit nombre de points de vente. En cas de difficulté pour les trouver, ils sont de toutes façons dans les maisons de la presse et les Relay.
Bon courage ! (les HS RP, ça se mérite !)
Interessant ce numéro sur l’argentique dont je suis un grand passionné mais c’est vraiment dommage que l’on est même pas parlé du tireur Dominique GRANIER de l’atelier Gamme de gris qui est un très grand spécialiste du tirage noir et blanc. Pour le connaître et avoir travaillé plusieurs fois avec lui, je peux préciser que sont travail n’a pas d’égal. Sébastiao Salgado et d’autres très grands photographes mondiaux ne s’y trompent pas.
Pour l’anecdote j’étais chez lui la semaine passée et un photographe avait envoyé son assistant par avion d’un pays étranger faire l’aller et le retour dans la journée pour lui apporter deux négatifs pour que ses photographies ne soient tirées que par lui. Ça en dis long sur la qualité de son travail.
Peut être que la rédaction de Réponse Photo ne connait pas ce grand artiste de la chambre noire. Ce n’est pas si grave car moi je le connais…
adepte de l’argentique, je me suis dit : cool, reponse photo sort enfin un hors série qui me donne envie de l’acheter!
Et bien, j’ai été très déçu!
Désolé, mais cette édition, c’est du vent, y a rien de bien intérressant la dedans….3 portfolios justifiés par le fait que c’est fait en argentique, un faq argentiques pour ultra-débutants et 6 pages pour nous expliquer qu’il y a des magasins de photos argentiques a paris…c’est du foutage de gueule… merci réponse photo!
@Perudo!
Foutage de gueule est un terme aussi excessif que grossier.
D’autant plus que tu mets toi même en valeur l’un des points forts de ce dossier: Il s’adresse aux photographes qui pratiquent déjà beaucoup mais n’ont pas connu la grande époque argentique et se posent la question d’une expérience IL trouvent donc dans ce numéro des éléments de réflexion.
Quand à ceux qui pratiquent régulièrement l’argentique ce numéro peut leur servir de mémo sur ce qu’ils savent déjà mais de manière éparse.
Mais si tu n’as pas trouvé ta pitance dans ce numéros fais comme tes petits camarades, suggères mon ami! Suggères…
je suis déçu…de ne pouvoir réagir aux différentes interventions sur ce hors série, je n’ai toujours pas réussi à m’en procurer un exemplaire. 🙁
Tu touches la un vrai problème dans la distribution de la presse magazine.
S’il y a bien un métier de commerce ou le commerçant ne peux pas répondre aux demandes de sa clientèle c’est bien celui la;
Mes différents buralistes me tiennent tous le même discours: c’est le distributeur qui décide et non seulement qui décide mais de plus en plus qui décide de l’emplacement dans les rayonnages.
Cela signifie que un éditeur de presse qui soignera ses relations avec les distributeurs, qui s’abonnera à ces entreprises de référencement web ou qui en payera d’autres pour faire sortir en tête de Google les s pages dénigrant la concurrence aura plus de notoriété passive que un autre dont les moyens seront concentrés sur la réalisation du prochain numéro
En Belgique, la pression est telle que les magazine de Juin arrivent en rayonnage parfois très tôt au environs du 20 mai et sortent le 14 juin ! Pour certaine « librairies » (vos buralistes), il devient difficile de satisfaire la demande des clients. A Bruxelles, il y en avait encore plein…
@Cocagne : les distributeurs (en fait « diffuseurs ») travaillent et dialoguent avec les éditeurs pour répartir au mieux les exemplaires imprimés, en se basant sur des statistiques de ventes de numéros précédents, prenant en compte des éléments externes comme les périodes de vacances, etc. Tous les éditeurs de presse sont logés à la même enseigne, et la loi impose une égalité de traitement de tous les éditeurs quelle que soit leur taille.
Un hors-série comme ceux de Réponses Photo sont toujours plus difficiles à régler car il n’y a pas la répétition de parution d’un magazine classique. Comme le tirage est moindre, il est dans moins de points de vente. Mais on le trouve de toutes façons dans les Relay et Maisons de la Presse.
Veux tu que je te fasses passer des photos prises dans différents bureaux de presse présentant le rayon qui nous intéresse ?
Si c’est le plus vendu qui est devant alors il l’est. Mais de fait il est même mis carrément en évidence et les autres sont tellement serrés les uns sous les autres qu’il faut les demander.
Cela relève d’un mécanisme de syllogisme dont je t’épargnerais la description.
Je suis plus client de librairie et dans ce milieu fort différent il est vrai les libraires ont non seulement leur mot à dire mais ils cherchent à mettre en valeur ce qui peut être attendu par les lecteurs.
Quand six mois est sorti il était sur les tables prêt des caisses, de même pour le nouveau France culture papier alors que le même à priori présent en maison de presse était planqué je ne sais où et que même les employés ignoraient son emplacement
France Culture papier et Six mois ont fait le choix d’une diffusion en librairie qui est structurellement différente de la distribution en presse. D’ailleurs à ma connaissance ces deux titres ne sont pas diffusés dans le circuit presse (ce qui est logique car la diffusion par une messagerie de presse est une diffusion exclusive, donc on ne peut trouver ces titres dans d’autres réseaux comme les librairies — mais comme certains points de vente font à la fois libraire et presse, on peut retrouver ces titres aux côtés des magazines classiques).
D’autre part, oui, ce qui se vend plus est plus mis en avant car ce sont les titres qu’on… achète le plus, qui sont le plus demandés donc qu’on met plus en évidence. C’est mécanique.
Le système de distribution presse français est de loin le plus favorable du monde pour les titres à faibles tirages — ce qui n’est pas sans causer d’ailleurs quelques dommages collatéraux.
mais comment faire pour acheter ce numero hors serie 14 au Portugal ? Il n´est pas disponible…pouvez vous m´aidder ?
Bonjour!
Au Théâtre de Verre (association ex-squat artistique 18eme arrondissement) nous avons monté un labo Photo pour faire de la photo argentique. Les deux agrandisseurs disponibles permettent de travailler avec des négatifs 35mm, moyen format, et plan films 4*5in. Au niveau de taille des agrandissements, les bacs disponibles vont jusqu’à 50cm*70cm.
Nous souhaitons ouvrir l’utilisation de la chambre noire, dans le cas idéel à un petit groupe de photographes avec des projets (professionnels, amateurs acharnés, débutants motivés). Si besoin, un appui technique ponctuel peut être envisagé pour les personnes qui ne dominent pas encore complètement les techniques de chambre noire. Les frais d’utilisation de la salle seront soit très faibles, soit inexistants (mise à part le papier, qui sera à charge de chaqu’un)
Si vous êtes intéressés merci de m’écrire a mon mail pablocordoba@hotmail.com, et si vous connaissez quelqu’un qui pourrait être intéressé, merci de transmettre l’info.
Bonne Journée !
Pablo.
http://www.theatredeverre.fr/
@Pablo (et les autres) ; une question se pose à moi.
Je voulais faire reprendre du service à mon agrandisseur Durst M601 … et le revendeur (dont j’attendais qu’il me procure une objectif couvrant le 6×6) m’annonce très honnêtement que ce serait vaine dépense !
Cet agrandisseur est pourvu d’une ‘tête’ N&B (avec tiroir pour filtres de contraste) ce qui exige une ampoule à incandescence.. interdite à la vente (merci l’Europe).
Quelle est la solution ? acheter (glurp..) un autre agrandisseur, utiliser les nouvelles ampoules, de même forme, avec contenu ‘halogène’ à la place du filament ? y aurait-il une filière secrète de fourniture d’ampoules interdites ?
Comment faites vous dans votre labo : vous n’avez que des têtes couleurs ?