Il est arrivé ! Le toujours très attendu Hors Série de Réponses Photo est dans les kiosques. C’est la 16ème édition, et il continue de s’interroger sur la photographie, en textes, interviews, témoignages et bien entendu portfolios. La question de ce numéro est plus que jamais d’actualité en cette période de festivals : Où s’arrête la photographie ?
Le sommaire (cliquez pour l’agrandir):
Voici un petit tour de ce numéro en images, bonne lecture !
Où s’arrête la photographie ? Un hors série de Réponses Photo http://t.co/Gmy8htvMYE
Acheté et lu, un seul commentaire: Bof !
@ José : ça au moins, c’est un jugement motivé.
… hum.
Pas motivé certes, mais je laisse la porte ouverte aux autres.
Je n’ai pas apprécié les photos, traficotées à l’ordi, qui donnent aucune envie de rêver.
Les prises de vue ne me semblent pas très heureuses ( sauf jean Michel Fauquet) et après les différentes manoeuvres elles me laissent perplexe.
Nous sommes loin de la photo que j’apprécie, plus réelles.
D’ou mon bof, pour que chacun puisse avoir une opinion.
Au fait Christian et toi?
..et moi ?
Dans ma nordique Belgique (50 degrés nord), cette édition n’est pas encore disponible. Ce qui ne m’empêche pas de te répondre ceci :
– je vois ce que tu veux dire en parlant d’une dérive de la photo vers l’artifice ; il me semble qu’elle a quitté sa terre d’origine (la rue) pour entrer dans une terre de commerce (les Galeries) en passant d’une démarche de reporter à celle de plasticien (avec ce tic agaçant -moqué par Houellebecq dans « La Carte et le Territoire »- qui consiste à tenter de sauver un thème de l’insignifiance en en faisant toute une série -un comble !), et les moyens numériques ont aggravé cette dérive.
– ‘Réponses Photo’, comparée aux nombreuses autres revues, me semble cependant, en général, ne pas se soumettre totalement aux modes, mais on peut difficilement se repasser infiniment les photos de Cartier Bresson et Doisneau..
Dans la mesure où ce hors-série aborde justement le sujet des limites de la photographie, il est normal que tout le monde n’apprécie pas le contenu.
C’est d’ailleurs largement applicable à tous les hors-série de RP, et c’est ce qui fait tout leur intérêt: des articles suscitant la réflexion, sur des sujets qui ne font pas l’unanimité.
Tout l’intérêt de ce numéro (qui n’est absolument pas « bof »… ) est justement de réfléchir sur des préjugés comme « la terre d’origine de la photo, c’est la rue et le reportage », « les plasticiens sont des faiseurs qui nous prennent, nous les vrais gens, pour des gogos », « le réel c’est bien, l’artifice c’est mal », etc.
Ça nous change un peu des f 1.4 et des sempiternelles rivalités technolâtres des Nikon-Canon, à qui aura le plus plus gros zoom.
Soit dit en passant, l’origine de la photo n’est absolument pas la rue. Et Cartier_Bresson ne faisait pas du « reportage »… D’ailleurs il était peintre.
J’ai acheté, j’ai vu, je suis terrassé. Ce numéro n’est pas ‘bof’ car il nous montre la frontière de la photo lorsqu’elle est dépassée.
Les plasticiens nous prennent pour des gogos ; la photo n’est pas née dans la rue, mais y a cueilli ses lettres de noblesse ; Cartier Bresson a co-fondé une agence de reporters, pas de peinture, nonobstant ses talents de dessinateur; l’artifice n’est pas « mal », il est sans intérêt pour moi et je suis donc d’accord avec José, lorsqu’on « coupe » ses réflexions avec celles de fiatlux.
NB- Mon cher Frédéric, je me moque des f:1,4 et des gros zooms, comme je me moque des idolâtres de photoshop et des 8 gigas de mémoire vive.
Si vous savez d’avance où sont les frontières de la photographie, du réel et de l’irréel, du noble et de l’ignoble, du vrai et du faux, vous auriez pu vous épargner le temps et l’argent de cette lecture. Pour nous autres qui n’avons pas la science infuse, nous préférons y réfléchir encore un peu avant de nous prononcer, grâce à cet excellent et « terrassant » magazine. Il nous arrivera peut-être même de pousser, qui sait, la porte d’une galerie d’art — mais nous sommes sûrement des gogos bobos, puisque nous sommes curieux de nature. Magnum, c’est certainement admirable, mais nous oserons avouer que nous n’en faisons pas l’alpha ou l’oméga de toute l’imagerie humaine.
N. B. Mon cher Christian, je n’utilise pas photoshop. Ça ne me rend pas aveugle à ceux qui aiment l’employer. Leur imagination m’intéresse d’autant plus au contraire.
Ah les belles polémiques !
J’y ai trouvé beaucoup de banalités, j’ai renoncé à compter le nombre de fois où est répété le nom d’un célèbre logiciel de retouche d’images…
Pour ceux qui ont la Doctrine infuse et qui Savent, eux, c’est en effet une revue inutile.
Pour ceux qui comme moi ont leur petites idées sur la question, c’est un excellent moyen de les confronter à d’autres pensées, de préciser et compléter ces idées, et éventuellement d’en faire surgir quelques-unes!
On dira qu’il ne se dévore pas, je trouve…
La Photographie évolue .. elle n’est plus uniquement une Photographie de reportage, elle se veut plus vaste et touche plus de champs qu’à l’origine et c’est tant mieux, il faut vivre avec son temps. La Photographie « pure » et sans retouche garde tout autant son intérêt au milieu de tout cela… et au spectateur de faire la par des choses. On est parfois entre peinture et photographie, mais la photographie reste un outil de narration formidable, que l’on parle de photographie Miroir ou Fenêtre! Elle trouve une nouvelle raison d’être et tout le monde peut l’utiliser … certains très mal, d’autres avec beaucoup de talent et là encore ce n’est que bénéfique pour le monde des Photographes. Je n’ai pas encore lu ce numéro, mais ça ne saurait tarder!
Bonjour à tous. Je ne trouve plus le HS en Kiosque.. Une brave âme serai prête a me vendre son exemplaire ? Merci par avance.
vincent.granvaud@yahoo.fr
Bonjour,
Encore une polémique concernant la photographie…
Je pense qu’il reste encore de la place pour tout le monde, ceux qui se concentrent sur la prise de vue et que ne veulent pas ajouter d’artifice et ceux à qui juste la prise de vue ne leur suffit plus, « Chaque bête a son pelage, chaque oiseau a son langage »
Très bien illustré, agréable à lire et très instructif. Je suis une fidèle lectrice de ce magazine.
Bonjour
Comme l’adage le dit si bien : « les goûts et les couleurs ne se discutent pas ». Cependant ceux qui affirment que la photo, la vrai, celle des « origines, n’était pas retouchée et constituent donc bien l’essence de cet art se trompent lourdement. Les photographes de l’époque travaillaient déjà à la retouche de l’image par divers moyens : masque et contre-masques sous l’agrandisseur, virages sépia et autres, température des bains revisiter, solarisation, coloriage, virages et j’en passe et des meilleures… Pourtant ce sont des grands photographes adulés qui l’on fait !
Alors un peu plus d’ouverture desprit ne nuit pas. On a le droit de ne pas apprécier, de ne pas y trouver son intérêt, mais des jugements à l’emporte-pièce ne sont peut être pas démonstratifs dune grande ouverture d’esprit .