Jeudi 7 dernier le Club Photoshop débattait des mérites respectifs d’Aperture (Apple) et de Lightroom (Adobe), au cours d’une soirée forcément trop courte vu l’ambition de ces deux logiciels. Philippe Chaudré et Yves Chatain animaient le débat, l’alimentant avec des exemples en direct.
Je ne suis pas sûr qu’un vainqueur clair en soit ressorti — ce n’était d’ailleurs pas forcément l’objectif —, les forces en présence différent dans leur accessiblité (Mac boosté only pour Aperture, Mac/pc pour Lightroom), leur degré de maturité (v 1.5 pour Aperture, beta pour Lightroom), ou leur vocation (en gros : agrandisseur numérique pour Lightroom, et plateforme de gestion d’images pour Aperture).
Ce que l’on peut dire, c’est que malgré leurs imperfections et leurs limites, on a ici une nouvelle génération de logiciels très convaincants qui vont changer radicalement la manière de travailler des photographes. Principalement en imposant le RAW comme format de travail systématique : avec ces deux outils, on travaille à partir d’un original que l’on traite sans qu’il y ait destruction du fichier de base. Le logiciel permet d’aller au bout du traitement (impression, site web, diaporama) sans être passé par une version enregistrée en .psd, .tif ou .jpg. Et il est toujours possible de revenir en arrière, même sur des modifications faites des semaines plus tôt. Photoshop n’est alors qu’un outil de retouche « lourde » (calques, masques, montages…), l’essentiel du développement de base (équilibre des couleurs, contraste, recadrage…) se faisant dans le logiciel.
A suivre de près, en téléchargeant la version beta de Lightroom, et la version d’essai de Aperture si vous avez un mac récent et puissant (mon misérable G4 bipro ne fait pas partie du club, alors que Lightroom y est bien accueilli). Mais c’est certain, vous y viendrez.
Merci, pour ces belles images de L’inde c’est sûrement le plus beau voyage que l’on peut faire de chez soi. Entre lumières et sourires partagés et toutes ces couleurs de la vie la-bas….