C’est parti pour le marathon des expos !
Tant qu’à faire, autant commencer par les influences de Raymond Depardon, centrées sur la photographie américaine. A l’espace Van Gogh, ce sont deux grandes salles qui rassemblent un best of implacable: les grands auteurs sont tous là qui plus est avec leurs tirages légendaires : Robert Frank, Lewis Hine, Friedlander, Ansel Adams, Meyrowitz, Eggleston, Walker Evans, et tous les autres qui vous viennent à l’esprit si vous avez été nourri de photographie américaine. C’est magistral, si on m’avait demandé de faire mon musée idéal, il ne serait pas loin de ce qu’il y a dans ces deux salles. Rien que cette expo vaut le voyage (toutes les expos sont visibles à Arles jusqu’au 17 septembre).
Le légendaire lever de lune au-dessus d’Hernandez, par Ansel Adams, agrémenté du reflet génant de la salle d’expo. Quand les organisateurs d’exposition se décideront-ils à mettre des verres anti-reflets dans les cadres ? C’est bien la peine d’avoir sous les yeux un tirage exceptionnel d’Ansel Adams (pléonasme) et de se contorsioner pour isoler la pleine lune du reflet des ampoules.
Suivent d’autres expos, qu’il serait fastidieux de lister ici, voici juste quelques clichés, alors juste quelques images des autres visites du jour, et même chose demain et après-demain.
Dominique Isserman
Décalé pour cause d’évènement footballistique, la soirée consacrée à l’agence Vu démarre avec un dialogue entre Raymond Depardon et Christian Caujolle sur la photo des années Libé, de la mort de Sartre à celle de Coluche, avec en illustration sonore les klaxons et sirènes de fin de match.
Puis arrive Patti Smith pour chanter sur des photos de photographes de l’agence, une idée séduisante qui fonctionne assez bien, malgré le côté « je suis une fucking rock star » de la fucking rock star, et un choix d’images qui m’a à moitié convaincu.
Première image Michael Ackerman, deuxième image non identifiée
A demain