Je laisse Sylvie présenter ce numéro et vous annoncer ce dernier numéro de Réponses Photo…

En ce mois d’aoĂ»t 2012, je dois vous annoncer une bonne et une mauvaise nouvelle. Commençons par la mauvaise : avec ce n° 246, c’est la dernière fois que vous voyez RĂ©ponses Photo sous cette forme… La bonne, c’est que dès le 15 septembre, vous dĂ©couvrirez avec le n° 247 la nouvelle formule de votre magazine. Que nos lecteurs fidèles ne s’inquiètent pas, cette nouvelle mouture sera surtout l’occasion de rajeunir notre maquette, de lui donner un coup de fouet salutaire.

Vous retrouverez l’essentiel de vos rubriques prĂ©fĂ©rĂ©es dans des prĂ©sentations amĂ©liorĂ©es (du moins, c’est notre but !). Et je profite de l’occasion pour ajouter a l’Ă©gard de tous ceux qui attendaient ce moment avec impatience: oui, la photo de mon Ă©dito va aussi changer!

Mais trĂªve de plaisanterie, il sera temps le mois prochain de se projeter dans le futur. Pour l’instant, au cÅ“ur de cet Ă©tĂ© 2012, nous avons justement voulu nous ancrer dans le monde contemporain en consacrant une large partie de ce numĂ©ro Ă  des rĂ©cits de photojournalistes. Le cĂ©lèbre rendez-vous perpignanais de dĂ©but septembre, Visa pour l’image, sera encore l’occasion de dresser un bilan plutĂ´t effrayant de notre monde contemporain. Gui, les photoreporters ont tendance Ă  aller photographier les guerres, les famines, les violences… Le bonheur n’est pas leur matière première, mais est-ce une raison pour oublier leurs images ? Pour refuser de les voir en face et prĂ©fĂ©rer des romances de starlettes sur les plages de sable blanc ? Je ne crois pas… Les photoreporters restent une des clefs de voĂ»te essentielle de la galaxie photographique. Surtout quand ils travaillent non pas pour leur ego mais pour procurer des documents d’actualitĂ© aux gĂ©nĂ©rations futures. Car c’est aussi cela le but et la justification du reportage: nous renseigner sur le quotidien pour nous permettre ensuite de nous replonger dans les grands Ă©vĂ©nements du passĂ©. Et pour cela l’image fixe, celle que l’on peut regarder Ă  son rythme, sans musique, ni commentaire, reste irremplaçable. Quand la tĂ©lĂ©vision nous dĂ©livre un flux continuel de sons et d’images, dans un perpĂ©tuel brouhaha simplificateur, la photographie d’actualitĂ© (la bonne !) nous permet de nous concentrer sur un     sujet. Pour mieux le comprendre. Pour en savoir plus sur le passĂ© et mieux apprĂ©hender le prĂ©sent.

C’est pourquoi dans ce numĂ©ro nous vous proposons Ă  la fois une plongĂ©e dans les archives de  l’agence Sipa et des rĂ©cits contemporains de photoreporters qui sont chaque jour sur la brèche, tel Éric Bouvet, bien connu de nos lecteurs, mais aussi Robin Hammond ou Franck Boucher qui nous prouve ici que le reportage peut aussi Ăªtre rĂ©alisĂ© dans un univers proche et quotidien. Ă€ l’image de l’incroyable histoire qu’a vĂ©cue Alain Bizos en compagnie de celui qui Ă©tait |’ennemi public n° 1, un certain Jacques Mesrine.

Un rĂ©cit que je vous laisse dĂ©couvrir et qui fait froid dans le dos… au milieu de ce chaud mois d’aoĂ»t

Sylvie Hugues

 

Ma contribution personnelle ce mois-ci est un dossier détaillant 10 astuces pour travailler plus vite avec Lightroom, indispensables à connaître dans une utilisation de reportage, et bien utiles quelle que soit le type de photographie que vous pratiquez.

Les tests du mois :

  • Reflex Pentax K30
  • Boitier numĂ©rique Sony Alpha 37
  • Objectif Canon 40 mm f:2,8
  • Objectif Nikon 24-85 mm f:3,5-4,5
  • Objectif Nikon 18-300 mm f:3,5-5,6
  • Objectif Sigma 18-250 mm f:3,5-6,3
  • Film n&b Bergger BRF 400 Plus
  • Album HahnemĂ¼hle
  • Compact de luxe Leica X2
  • Hybride Samsung NX20
  • Compact Ă  objectifs interchangeables Sony Nex-F3

Bonne lecture !