Raymone et Blaise Cendrars par Irving Penn
Décidément, c’est toute une génération qui disparait. Irving Penn s’est éteint hier à 92 ans à New York. Un des premiers photographes de mode à poser simplement ses modèles en studio devant une toile écrue, il sublimait les créations des couturiers, mais aussi les portraits et les natures mortes par sa maîtrise de la lumière, artificielle ou naturelle. Si maîtriser la lumière est la moindre des choses pour un photographe, tout photographe peut apprendre quelque chose en étudiant n’importe laquelle de ses images.
Le mois dernier j’ai trouvé à Lyon sur les quais de Saône un catalogue d’une de ses expositions de portraits (Monte Carlo 1986), qui est un de ces bouquins qui vous plonge dans une totale confusion : d’un côté on n’a qu’une envie, c’est de de saisir de son appareil et d’aller photographier n’importe quoi et, en même temps on se dit que ce n’est même pas la peine d’essayer d’appuyer sur un déclencheur tellement cette perfection est hors de portée.
Irving Penn sur le web :
- Bio sur Wikipedia
- Galerie de plus d’une centaine de photos (je ne sais pas ce que c’est que ce site russe, mais ses scans sont excellents, et la plupart des photos consultables en grand format)
- Livres sur Amazon
, la plupart épuisés, il faut en chercher d’occasion
- Article de Michel Guerrin dans le Monde (abonnés)
- Article du New York Times sur la rivalité Penn / Avedon (suivre aussi les liens vers les autres articles en bas de page) – merci Philippe P.
J’avais eu le plaisir de voir ses « Street Materials » et ses tirages Platine-Palladium…
Respect.
Et comme tu dis Philippe, c’est une génération qui s’en va. On a tous rêvé devant ses images, devant leurs images… Sieff, Avedon, Penn… Une certaine idée de l’élégance en Photographie. Et Brodovitch… en Maître des maîtres.
un photographe de mode toujours a la mode
« d’un côté on n’a qu’une envie, c’est de de saisir de son appareil et d’aller photographier n’importe quoi et, en même temps on se dit que ce n’est même pas la peine d’essayer d’appuyer sur un déclencheur tellement cette perfection est hors de portée. »
Merci Philippe, on se sent moins seul…
Et bravo pour le titre 🙂
et si la photographie de mode revoyait ses classiques…en simple hommage!
Adieu monsieur Penn …
« La mode passe, le style reste », répétait Coco Chanel, gardons « Ces grands photographes passent, leur style reste ».