sony alpha 700

Nous apprenons que des trolls se sont subrepticement introduits chez l’imprimeur de Réponses Photo et ont mélangé les colonnes de texte de l’article sur le Sony alpha700 du numéro 187…

La seconde page de l’article reprend en effet une partie du texte de la première, et cela a mystérieusement échappé à la relecture. Sylvie Hugues me demande de vous transmettre toute les excuses de la rédaction, et les accompagne d’un fichier pdf reprenant ces deux pages correctement composées, à glisser éventuellement dans votre exemplaire du magazine.

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Sony alpha700 : Analyse et prise en main

Avec l’Alpha 100, Sony a incontestablement réussi son entrée dans le marché du reflex. C’était toutefois il y a plus d’un an, et il était temps pour la marque de créer une gamme. Voici donc l’Alpha 700, muni du même capteur que le Nikon D300 : un CMOS 12 MP au format APS-C (conversion de focale x1,5 et, bien sûr, baïonnette Minolta). Le choix du chiffre 7 n’est pas un hasard : si l’Alpha 100 reprenait une bonne part du cahier des charges du Konica- Minolta 5D, le nouveau reflex veut rendre hommage au Minolta 7D, un appareil expert et novateur (il fut le premier reflex à stabilisation intégrée), aux allures d’usine à gaz. Protégée contre le ruissellement et l’intrusion des poussières, la carrosserie en alliage de magnésium de l’Alpha 700 présente un dessin nettement plus épuré, moins boutonneux – il en reste tout de même pas mal à se mettre sous les doigts ! –, avec une poignée bien dessinée procurant une prise en main confortable. Un grip existe en option à 350 €. C’est plutôt cher, mais cet accessoire double la capacité énergétique (comble de luxe, la charge résiduelle de chaque accu est affichée indépendamment sur l’écran) et c’est un vrai confort en cadrage vertical. De nombreux boutons d’accès direct constellent le boîtier et une pression sur la touche “Fn” fait apparaître un tableau de bord sur l’écran ACL : à la fois panel informatif complet et porte d’accès vers le réglage des paramètres. Un système à la manière des reflex Olympus donc, et qui s’est avéré très pratique sur le terrain. Afin d’accélérer la navigation dans les options, les menus ont été organisés par onglets, sans lignes mas quées. Le pilotage s’effectue via un “multi-sélecteur” (un petit joy stick équivalent au multicontrôleur de Canon) et deux molettes classiques. Quant à la touche “C” visible sur le dos de l’appareil, on peut lui affecter pratiquement n’importe quelle fonction de son choix.

Le modèle de présérie que nous avons manipulé possédait une zone sensitive sur sa poignée (autre héritage du Dynax 7D), destinée à réveiller le boîtier dès sa saisie : elle ne sera pas installée sur la version définitive destinée à la zone Europe pour cause de présence de nickel, incompatible avec la directive RoHS (réduction des substances nocives). En revanche, l’Eye-start – qui fait zonzonner l’AF lorsqu’on porte l’appareil en bandoulière – est toujours présent sous l’oculaire. Son principal avantage est d’éteindre automatiquement l’écran arrière lorsqu’on porte l’oeil au viseur et il est désactivable.

Beau viseur
En visant d’un oeil dans l’Alpha 100 et de l’autre dans l’Alpha 700 (si, si, c’est possible !), on constate de visu une différence sensible de taille, à l’avantage du second (grossissement 0,9x). Sa belle luminosité provient d’une part de l’intégration d’un pentaprisme, d’autre part de la présence d’un dépoli type Acute Matte sphérique. On peut faire remplacer ce dernier en atelier par un “Super Acute Matte” ou par un type quadrillé. De ce point de vue, la filiation avec le Dynax 7D est donc directe. On regrettera juste une couverture qui n’excède pas 95 %. L’AF est ré parti sur onze points disposés en losan ge, utilisables en plage large ou sélectionnables individuellement (les collimateurs en “tiret” manquent un peu de visibilité). Il est possible, grâce à une touche stratégiquement placée, de débrayer en MAP manuelle pour la retouche du point et, inversement, de rappeler ponctuellement l’AF lors qu’il est débrayé. Sony annonce une vitesse de focalisation 1,7 fois supérieure à celle du premier Alpha, et un meilleur comportement d’anticipation face aux sujets mobiles. Nous verrons ce qu’il en est lors du test complet, dans le prochain numéro.

La lecture des images et l’affichage des menus s’effectuent sur un magnifique écran ACL de 7,5 cm de diagonale, garni de 921 600 pixels (comme le Nikon D300, donc). Hautes définition et résolution, puisque, sur une surface d’affichage de 4,5×6 cm, on atteint les 270 dpi en VGA. Et puisqu’on parle de définition, signalons que l’Alpha 700 possède une sortie HDMI permettant le visionnage des images sur les téléviseurs compatibles (les Sony Bravia, par exemple…), en conservant le ratio 16:9 s’il a été choisi à la prise de vue. Une télécommande est d’ailleurs fournie en standard pour piloter un diaporama. Elle permet également le pilotage à distance de certaines fonctions du boîtier, son déclenchement et une utilisation en mode connecté. Une des options de lecture à l’écran ressemble au mode d’affichage “pellicule” de Windows, avec un bandeau de cinq mini-vignettes surplombant l’image. La mesure de lumière est confiée un module à 40 zones en nid-d’abeilles et le mode programme a le bon goût d’être décalable. Quelques programmes résultats ont trouvé à se caser sur le barillet de modes, ainsi qu’une position “MR” appelant une des trois configurations personnalisées conservées en mémoire. L’Alpha 700 reprend le système DRO (Dyna mic Range Optimizer) de l’Alpha 100, mais cette harmonisation du contraste à la demande possède désormais cinq niveaux de réglage et une fonction bracketing.

Exmor et Super steady shot
Sony a particulièrement soigné la synergie capteur/DSP (noms de code “Exmor” et “Bionz”) pour la gestion des hautes sensibilités. La réduction du bruit s’effectue…

(suite page suivante dans le magazine)