dofmaster

Avec la disparition quasi-générale (et scandaleuse !) des échelles de profondeur de champ sur les objectifs, combiné aux multiples formats de capteurs, la maîtrise de la profondeur de champ* est devenue délicate. Certes, on peut vérifier immédiatement après le déclenchement si la netteté est conforme à ce qu’on attendait, mais il n’est pas facile de bien juger sur l’écran de l’appareil.

D’où l’utilité de DOFMaster (DOF comme depth of field) : le site permet d’entrer la marque de l’appareil (longue liste de numériques, y compris compacts), la focale utilisée, l’ouverture, et la distance du sujet. Clic, et on obtient toutes les infos sur la profondeur de champ, la distance netteté avant et après, la distance hyperfocale, etc.

Par exemple, avec mon petit Lumix LX2, si je zoome à fond (25,2mm de focale), à pleine ouverture (f:4.9), avec une mise au point à 5m, la photo sera nette entre 4m et 6,75m.

L’info est disponible sur le site, mais aussi un petit programme est téléchargeable pour Windows et Palm.

* la pdc pour ceux qui ont raté le chapitre :

  • la profondeur de champ est la zone qui apparaît  nette dans la photographie. Elle est fonction de l’objectif, de son ouverture et de la distance de mise au point : si vous photographiez une rangée d’arbres avec un grand angle ouvert à f:16 et mis au point sur 15 mètres, la photo sera probablement intégralement nette. Si vous utilisez un téléobjectif ouvert à f:4, seul l’arbre situé à 15m sera net, la photo sera floue avant et après.
  • la distance hyperfocale est celle qu’il faut afficher sur l’objectif pour maximiser la zone de netteté, qui ira de l’infini à la moitié de cette distance hyperfocale.

Merci à Artepp pour la suggestion.