L’exposition est prétexte à parution d’un livre également intitulé Rétrospective 1963 / 2005, aux Editions des Deux Terres (texte Gilles Mora). Plossu a publié beaucoup de bouquins, mais c’est le premier ouvrage qui couvre l’ensemble de son travail (304 pages). La parution est prévue mi-octobre, et vous pouvez le trouver entre autres chez Amazon : Bernard Plossu – Retrospective 1963-2006 (où vous pouvez le précommander). Il coûte 69€, ce qui n’est pas rien, mais il est probable que je craque…
A voir :
le portfolio sur le site du Monde 2
des images de Bernard Plossu sur le site documentsdartistes.org
le communiqué sur le ivre et l’expo
Et deux des livres de Bernard Plossu (cliquez sur la couverture pour lire la présentation sur Amazon):
Je viens de découvrir ce photographe, je suis tombé sous le charme. J’ai couru à la Fnac pour trouver un de ses livres (une soixantaine quand même…) rien… absolument rien… j’attendrai noël…
Bernard Plossu a publié de nombreux livres chez de tout petits éditeurs, en grande partie par amitié et fidélité, je pense. La plupart sont épuisés / introuvables.
En cliquant sur les couvertures des livres ci-dessus, vous êtes envoyés chez Amazon, chez qui ils sont disponibles (en plus, je touche une com si vous achetez !). Les rayons photo de la Fnac ont été très bien, mais se sont réduits à vue d’oeil ces dernières années, on n’y trouve plus grand chose. Si vous voulez absolument les feuilleter avant, allez chez un libraire spécialisé comme la Chambre Claire à Paris. Vous pouvez également les commander chez votre libraire en bas de chez vous.
Effectivement, je vais aller faire un tour dans cette librairie, surtout
que sans le feuilleter, je ne suis pas sûr de savoir lequel choisir. Je
suis plutôt attiré par son travail sur l’intime. J’utilise mon blog un peu
comme ça. Je me souviens d’un blog qui m’a pas mal inspiré, celui de Miss
Zabeele(?), qui ne mettait que des photos d’elle même, c’était curieux mais
ça devenait vite fascinant, surtout parce que ça ne tombait jamais dans le
vulgaire ou le voyeurisme. Je ne sais pas si vous connaissez des
photographes qui travaillent sur l’intime. Je crois que Sophie Calle a ce
genre de démarche. Je manque encore un peu de culture photographique (j’y
travaille!!).
Je ne classerais pas Sophie Calle dans les photographes, ce qui ne m’empêche pas de beaucoup aimer ce qu’elle fait. Elle utilise la photo comme un des supports d’une démarche plus globale, avec le texte, et une mise en situation d’elle-même. Souvent, les photos qu’elle présente sont pris par des tiers. Il y a une série où elle a commandité un détective privé pour qu’il la suive et la photographie.
La notion d’intime est… floue. Voir ambigue. Si on tape « photographie intime » sur Google, on part sur autre chose : premier résultat « photo couple, guide-Kamasutra pour vos photographies intimes » !
Quelques photographes qui me viennent à l’esprit : Sally Mann, Nan Goldin, Antoine D’Agata, Francesca Woodman, Emmet Gowin, Cindy Sherman sans oublier Edouard Boubat et Jacques-Henri Lartigue… Avec des approches très différentes, mais qui tournent autour de ce concept d’intimité.
Merci beaucoup pour ces conseils, je crois que le père noël va être très chargé!
Elles sont vachement belles les photos de B PLOSSU.
lA CHAMBRE CLAIRE ET L AUTEUR QUI FAIT SES COURSES AVEC UN CADDY.
Pour ceux qui veulent découvrir l’oeuvre de B Plossu, voici
Le Communiqué de presse de son exposition à Strasbourg.
BERNARD PLOSSU
RETROSPECTIVE 1958 – 2006
Du 16 février au 27 mai 2007
Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg
La rétrospective de Bernard Plossu, qui s’articule en grande partie sur l’ouvrage rétrospectif de Gilles Mora publié cet automne aux éditions des Deux Terres, présentera une centaine de photographies réalisées depuis ses débuts en photographie en 1958 jusqu’à son dernier travail réalisé en août 2006 en « déambulant » dans les Musées de Strasbourg.
Une sélection importante d’ouvrages (il a publié près d’une soixantaine de monographies depuis 1972) et de documents (photos et revues) qui ont émaillé sa vie d’artiste sera également présentée.
« Des croisements d’instants à tout moment du jour, d’un voyage, d’une rencontre, d’une vie. Un carrefour de sensibilités que procurent ces » petits riens » qui cimentent un parcours.
» Des images d’instants sans importance… » qui donnent de l’importance à la vie. C’est un peu ainsi que Bernard Plossu résume son univers visuel.
Des attentes, des pauses, des respirations, des méditations, des réflexions, des sentiments, des partages, aux antipodes d’une » image capturée » pour l’intensité de son contenu et de sa forme.
L’outil est à son service. C’est un instrument de liberté. Il le possède et en extrait le souffle et en tire une poésie de l’image.
» En photographie, on ne capture pas le temps, on l’évoque « , dit-il et ce sont les lumières de tous ces lieux, ces moments qui évoquent le temps.
Il insuffle à ses photographies un rythme qui est celui de la respiration du pas du marcheur souhaitant aller toujours plus loin pour découvrir, pour se découvrir, avec la patience d’un observateur affectueux, émerveillé et discret.
Ce peut-être une marche rapide, fougueuse, intense lorsque tout se bouscule devant son regard attentif. Ou alors, un temps lent, posé comme celui qui lui permet de travailler avec des » poses longues » (celles de son Nikkormat) ou lorsque l’émotion a besoin de réflexion.
Les références souvent évoquées pour définir les images de Bernard Plossu font émerger les noms de Robert Franck, de Walker Evans, de Sergio Larrain ou de Victor Palla et Costa Martins.
Mais, ses images n’appartiennent qu’à lui-même. Il n’est qu’à suivre Bernard Plossu dans ses déambulations photographiques pour s’apercevoir qu’il est à la fois inquiet et détendu, calme et fébrile, attentif et rêveur. Intériorisant chaque image, donnant un nouveau souffle au moindre sujet, évoquant le temps à la palette des lumières toujours différentes.
Il y a un » style Plossu » qui est bien vivant, détaché des références qui rassurent les critiques et confortent les historiens.
Cette liberté d’image ne se classe pas. Elle est là, présente et, en paraphrasant Bernard Plossu : » Toutes ces photographies il les a vues, il les a faites et c’est tout ce qu’il peut en dire. »
Elles nous interpellent car se sont des fictions proches de nos rêves ou » l’air circule entre les choses et le temps » (Philipe Arbaïzar).
Certaines images provoquent nos émotions, suscitent des énigmes, elles questionnent notre vie et notre environnement.
Ce sont des » photos du silence » écrites avec des mots de lumière. »
Sylvain Morand
À l’occasion de l’exposition, un catalogue, Bernard Plossu, des mots de lumières, sera édité par les Musées de Strasbourg. Il regroupera toutes les photographies réalisées par Bernard Plossu à Strasbourg, dans les musées, en août 2006.
So LONG
vivre l’Ouest américain 1970 / 1985
le dernier ouvrage de Bernard Plossu
Une co-édition Yellow Now/Frac Haute-Normandie
A l’invitation du Frac Haute-Normandie, Bernard Plossu, présentait vendredi 19 janvier pour la première fois les photographies qu’il a réalisées dans l’Ouest américain durant les années 70 / 80.Près de 400 images sont ainsi exposées au Bâtiment Trafic, à Sotteville-lès-Rouen, du
20 janvier au 4 mars 2007.
Un ouvrage est publié à cette occasion aux Éditions Yellow Now reproduisant plus de 250 images dont la plus grande partie reste, très curieusement, totalement inédite.
À l’heure où l’on redécouvre les grands maîtres de la photographie américaine comme Robert Adams, William Eggleston, Lee Friedlander, Stephen Shore ou Garry Winogrand, il nous a semblé particulièrement judicieux de publier, sur ce même territoire et durant les mêmes années, le regard d’une des figures majeures de la photographie française, Bernard Plossu. Et cela non seulement parce qu’il a réalisé en Amérique, jusqu’en 1985, une très grande partie de son œuvre, mais parce qu’il a même été considéré à un moment donné, de par sa participation active à la scène artistique de l’époque, comme photographe américain à part entière.
L’ouvrage,intitulé
« So Long.Vivre l’Ouest américain 1970/1985 », est découpé en 15 chapitres qui sont comme autant de « road-movies » à travers l’Ouest américain, sans souci d’exactitude géographique mais sous-tendus par le regard libre, attentif et curieux de Bernard Plossu, un regard aussi fasciné par les signes de la culture américaine qu’ouvert sur la rencontre avec les Américains.
La réalisation de cette exposition ainsi que l’édition de son catalogue a été rendues possible grâce au soutien de Neuflize Vie (groupe ABN AMRO).
Édité par Guy Jungblut (Éditions Yellow Now 15 ,rue François -Gilon B-4367 crisnée) et Marc Donnadieu (Trafic / Frac Haute-Normandie 3 place des Martyrs-de-la-Résistance F-76300 Sotteville -lès-Rouen)
ISBN 2-87340-210-5
EAN 9782873402105
Format : 15 x 15 cm
312 pages – 270 reproductions environ
Textes : Textes de Bernard Plossu et Lewis Baltz. Postface de Charles-Arthur Boyer.
BERNARD PLOSSU
LES VOYAGES MEXICAINS Jusqu’au 2 avril 2012
C’est l’exposition à voir, en ce moment, si vous aimez la photo, et si vous pouvez aller faire un tour à Besançon.
Et OUI, les meilleures expos, ne sont pas toujours là , où on pourrait les attendre.
Néanmoins, le musée des Beaux Arts et d’archéologie est un musée à découvrir, et Besançon, une ville sympathique.
Parallèlement à l’exposition du peintre Gérard vulliamy, Emmanuel Guigon, à de nouveau choisit de présenter Bernard Plossu.
« Les voyages mexicains» est une expo qui a débuté le 9 décembre 2011 , et qui dure jusqu’au 2 avril 2012.
Après son passage au Mexique, Bernard Plossu découvre la Californie en 1966, un an avant le Summer of Love. En pleine période hippie, il croise Joan Baez et ses soeurs, rencontre Henry Miller et photographie ses amis écrivains et artistes.
En 1970, attiré par l’Inde, Bernard Plossu se rend à Ceylan puis à Goa.
Hippie, il vit cette époque intensément non sans une certaine naïveté.
Il a publié un ouvrage étonnant, qui retrace cette période.
C’est au format Poche, et ç’est passionnant, pour se replonger dans l’ambiance de l’époque.
BERNARD PLOSSU FAR OUT !
C’est publié aux éditions MEDIAPOPEDITIONS
ISBN 97 8-2-918932-02-4
Quarante ans après, Bernard Plossu revient sur ses années hip, ses débuts dans la photographie, son attrait puis son dégoût pour le « grand angle » qu’il abandonne ensuite, pour ne plus photographier qu’au 50 mm. Ce livre raconte une époque qui marque à jamais Bernard Plossu, qui est aujourd’hui , considéré, comme un maître de la photographie Française.
L’ouvrage mythique de Bernard Plossu « Le Voyage mexicain », édité par les éditions Contrejour provoque, dès sa parution en 1979 un véritable retentissement dans le monde de la photographie avant de devenir emblématique de la génération Beatnik.
L’exposition au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon présente 220 photographies du voyage mexicain (1965-1966) et une centaine d’images inédites du retour à Mexico en 1970.
Photographe vierge de toute formation photographique, spectateur assidu de la cinémathèque de Paris entre 1962 et 1965, fils de la Nouvelle vague, Bernard Plossu saisit avec son appareil des scènes de rue, des personnages au gré de ses vagabondages, s’attachant parfois à un objet abandonné, à un lieu désert, parfois au désert lui-même.
En 1965, Bernard Plossu débarque au Mexique pour y rejoindre ses grands-parents. A Mexico, il fréquente pendant quelques mois les routards américains puis, durant deux années, il immortalise la route, le voyage, l’errance, la recherche des autres, les sensations de liberté. Ses images en noir et blanc, ou colorisées selon le procédé Fresson, sont à la fois empreintes de pudeur, de sensualité, d’émotion, de gaieté…
La somme de photographies qu’il accumule alors fournira quinze années après la matière de son troisième livre, Le Voyage mexicain (1979). Selon Claude Nori, créateur des Editions Contrejour, ce livre est devenu une « bible pour toute une génération ».
Les photographies du « Retour à Mexico » de Bernard Plossu en 1970 sont un hommage au film de Luis Bunuel “Los Olvidados”.
Cette série de photographies a été réalisée en immersion dans les banlieues pauvres de la capitale mexicaine. Bernard Plossu saisit la réalité de ces quartiers défavorisés et immortalise leur vie sociale.
La centaine de photographies en noir et blanc présentées sont inédites à ce jour.
A l’occasion de cette exposition, Le Voyage mexicain, l’intégrale (1965/66) est réédité avec de nombreuses photographies inédites et enrichi d’un deuxième volume Le retour à Mexico (1970). Ces ouvrages dévoilent une liberté photographique totalement nouvelle à l’époque, une liberté de ton, une vision intime et poétique qui caractérisent l’artiste. Hervé Guibert écrivait à propos de Bernard Plossu « il se laisse aller à ses sensations, aux odeurs, aux musiques, à des choses qu’en principe la photographie laisse pour compte. »
A noter également , des photographies en couleurs , dans un petit espace,avec des tirages Fresson, de toute beautés, qui mettent en valeur les ambiances.
Neuflize Vie
Neuflize Vie, mécène engagé depuis de nombreuses années dans la création photographique contemporaine, est partenaire de l’exposition « Bernard Plossu , les voyages mexicains » au musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon.
Les deux ouvrages sont publié par IMAGES EN MANOEUVRES.
Informations pratiques
Parcours pour les enfants et livrets de jeux gratuit à l’entrée
HORAIRES D’OUVERTURE
Ouvert tous les jours de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 sauf le mardi. Week-end : de 9h30 à 18h00 Fermé les 25 décembre et 1er janvier Nocturnes tous les jeudis jusqu’à 20h00 en période d’exposition temporaire.
TARIFS
Billet valable au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie ainsi qu’au musée du Temps.
Plein tarif : 5 € Tarif réduit : 2,50 € Tarif réduit le samedi et tous les jours 1 heure avant la fermeture du musée.
Entrée gratuite les dimanches.
VISITES GUIDÉES
Le musée propose tous les dimanches à 16h une visite guidée gratuite de l’exposition temporaire ou des collections permanentes.